Habitudes alimentaires du chat : la vérité…

Globalement, selon les sondages, il ressort que seuls environ 40% des chats ne mangent que des aliments complets (croquettes et/ou pâtée). Donc près de 60 % des chats reçoivent une alimentation mixte, parfois déséquilibrée, composée d’aliments complets et d’ingrédients ménagers : de la viande ou du poisson.

Ces aliments ménagers, s’ils sont donnés en quantité trop importante, ajoutent non seulement des calories inutiles, mais déséquilibrent la ration qui ne respecte plus les proportions idéales entre les différents nutriments (protéines, lipides et glucides).

Si l’apport de courgettes peut être encouragé chez les chats sédentaires, car elles apportent très peu de calories pour un grand volume à consommer, il n’en est pas de même pour d’autres aliments. Une cuillère à café (environ 10 grammes) de thon, de poisson ou de viande par jour est en effet le maximum que peut recevoir un chat en complément d’un aliment complet. Au-delà de cette quantité, la ration devient déséquilibrée et il sera nécessaire d’ajuster sa composition. Par ailleurs, les produits de la mer sont riches en phosphore et ne conviennent pas aux animaux malades des reins ou très âgés.

Enfin, chez le chat aussi, il convient d’être attentif au mode de distribution : le chat mange souvent, et de petites quantités . Son régime alimentaire doit prendre en compte cette considération comportementale.

Les « Pipolino® » et les distributeur-minuteurs peuvent permettre d’étaler la prise alimentaire de croquettes sur la journée. L’aliment humide doit être distribué en 3 repas. Ce fractionnement, et l’occupation qu’il génère (le chat va plusieurs fois par jour à sa gamelle), permettent d’éviter le développement de troubles anxieux liés à une distribution inadaptée ou à l’inverse la surconsommation quasi-inévitable des chats nourris « à volonté ».

Des erreurs nutritionnelles parfois peu visibles mais lourdes de conséquences :

Chiens et chats mangent une alimentation relativement stable jour après jour.

Donc une erreur alimentaire quantitative (trop ou pas assez à manger :les besoins en calories ne sont pas correctement couverts) se voit assez rapidement, car elle influence le poids de l’animal.

Mais une erreur alimentaire qualitative (quand il manque des nutriments indispensables, mais que les besoins en calories sont correctement couverts) a tendance à être négligée car les conséquences sur la santé ne se voient pas rapidement. Cette erreur a des effets au long cours : diminution des défenses immunitaires, baisse de forme, poil terne et pellicules, boiteries, anomalies osseuses…

Pour optimiser l’alimentation que vous offrez à votre animal, améliorer sa qualité et son espérance de vie, il est nécessaire de prendre conseil.
Le vétérinaire et son équipe sont à votre écoute pour vous orienter vers le mode de nutrition le plus adapté à votre animal et à vos souhaits.